«Insecticide, mon amour», les raisons de la colère
Par Jacky Durand
C’est un film âpre et revivifiant tel un petit blanc de soif au matin. On déguste Insecticide, mon amour comme autant de petites gorgées de colère, de curiosité, mais aussi d’optimisme raisonnable. Il faut voir ce documentaire qui sort en DVD ce mardi (1) et en salles le 4 novembre pour ne plus boire ignorant des saloperies, cinq mille fois plus toxiques que le sinistre DDT, qui stérilisent les sols de la vigne, tuant tous les micro-organismes qui font depuis toujours la vie de la terre, et qui menacent la santé des hommes.
A l’origine de ce coup de poing salutaire, il y a Guillaume Bodin, 28 ans et, déjà, une sacrée bouteille dans une viticulture à l’écoute de la nature, du vin et de ceux qui le boivent. Il est à la fois ouvrier viticole et réalisateur, un touche-à-tout militant toujours en alerte mais jamais blasé. Guillaume a failli être guide de haute montagne, fricotant avec les cimes avant de décider d’arpenter les rangées de ceps. Il passe un BEP, un bac pro puis un BTS vitivinicole avec, déjà en tête et dans le verre, la petite musique qui va grandissante de la biodynamie prônant le respect des cycles de la terre et de la Lune en excluant la chimie lourde qui a si longtemps empoisonné les coteaux de France et d’ailleurs.
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