"Insecticide mon amour", le documentaire d'un vigneron engagé
Par Culturebox (avec AFP)
Les insecticides mis en cause dans la disparition inquiétante des colonies d'abeilles, mais pas seulement... © Saisie écran de "Insecticide mon amour"
Il voulait devenir vigneron mais les traitements chimiques ont tout remis en question. Guillaume Bodin, 28 ans, s'est reconverti dans le documentaire pour mener un combat : son second film, "Insecticide, mon amour", questionne les pratiques agricoles. Il est projeté cet automne dans une vingtaine de salles en France.
Un épendage obligatoire comme déclencheur
En 2013, Guillaume Bodin décide de quitter son travail au domaine de la Soufrandière à Vinzelles (Saône-et-Loire), que gèrent des pionniers de la biodynamie dans le Mâconnais, les frères Bret. Il veut comprendre un arrêté préfectoral qui impose alors un traitement pour lutter contre la flavescence dorée, une maladie mortelle de la vigne.
Alors que les vents soufflent à 60 km/h, trois semaines d'épandage sur tout le vignoble lui ont valu maux de tête et saignements de nez quotidiens. Hypersensible aux produits chimiques, Guillaume Bodin est atteint physiquement mais aussi au plus profond de ses convictions: "Comment peut-on obliger de traiter dans des zones où la maladie n'est pas déclarée et que connaît-on de la dangerosité de ces produits, qui n'étaient plus utilisés depuis dix ans ?"
"Comme nous tous, Guillaume a très mal vécu cette décision imposée brutalement sans concertation", se souvient Jean-Philippe Bret, son ancien patron, devenu un ami. "Son documentaire a été pour lui le moyen de s'exprimer, d'ouvrir le débat".
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