« Insecticide mon amour », le film qui atomise les pesticides
Guillaume Bodin a 28 ans et deux films à son actif : le premier, « La Clef des terroirs » (2011), célébrait la biodynamie et celles et ceux qui la pratiquent. Son deuxième film, « Insecticide mon amour », s’attaque au flanc opposé de la montagne en dénonçant, témoignages et documents à l’appui, la dangerosité des pesticides, leur réduction en trompe-l’œil – celle-là même que nous promettent les politiques – et l’usage préventif parfois dévastateur qui en est fait.
Lui-même ouvrier viticole, pris de maux de tête et de saignements de nez réguliers, Guillaume Bodin a choisi de démissionner pour se lancer dans la réalisation et la production de ce film, aujourd’hui disponible à 1 euro en VOD.
Amour vache
Au-delà de la référence évidente avec "Hiroshima Mon Amour", Guillaume Bodin explique le titre volontiers provocateur de son film par l’amour vache qu’il porte aux insecticides :
« En faisant cette enquête, je me suis retrouvé à faire un documentaire sur un sujet qui ne m’emballait pas. Mais j’avais besoin, personnellement, de comprendre comment on en était arrivés à une telle situation. Les insecticides sont mes amours, non pas par conviction, mais par obligation. »
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