Un nouveau vigneron bio poursuivi pour refus de traitements insecticides
VIDÉO. Un arrêté préfectoral impose de lutter contre la flavescence dorée. Le viticulteur invoque une décision bureaucratique absurde.
Un nouveau vigneron bio de Bourgogne est convoqué devant la justice pour avoir refusé de traiter sa vigne avec des insecticides, comme l'impose un arrêté préfectoral pour lutter contre la flavescence dorée, une maladie mortelle pour la plante. Thibault Liger-Belair est viticulteur à Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or) et à Moulin-à-Vent, deux appellations qui sont à cheval entre le Rhône et la Saône-et-Loire, où la réglementation n'est pas la même.
"J'ai eu un contrôle sur Moulin-à-Vent en novembre 2013 et ils ont constaté qu'il n'y avait pas de traitement insecticide" alors qu'un arrêté de la préfecture de Saône-et-Loire l'imposait, raconte à l'Agence France-Presse le vigneron. "Moi, j'ai fait valoir que je ne traitais pas puisque la préfecture du Rhône ne l'exigeait pas et que je suis entre les deux départements", poursuit-il. Il ajoute que le foyer de la flavescence dorée est à Plottes, à 40 kilomètres de chez lui et sur un cépage Chardonnay, alors que lui est en Gamay.
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