« Insecticide mon amour » : le plaidoyer d’un ouvrier viticole contre les pesticides
Il se décrit comme un amoureux de la nature. Ouvrier viticole, Guillaume Bodin a décidé de quitter son travail en 2013. La raison ? Un arrêté préfectoral de Saône-et-Loire qui impose à tous les viticulteurs un traitement préventif à base d’insecticides contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée. Les symptômes inquiétants provoqués par ces épandages à répétitions l’ont poussé à prendre la caméra, pour comprendre les ressorts de ces décisions administratives, mais aussi les impacts des insecticides sur la santé et l’environnement. Par ce documentaire, le jeune réalisateur espère ouvrir d’autres voies pour l’agriculture, face au tout chimique.
« Moi qui croyais que l’on pouvait produire du vin en parfaite harmonie avec la nature... Je devais être un peu naïf. » Guillaume Bodin, ouvrier viticole en Saône-et-Loire (Bourgogne), est victime en 2013 des traitements obligatoires aux insecticides contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée. Saignements de nez, maux de tête réguliers... « Je suis hyper-sensible aux produits », explique t-il à Basta !. Ce qui le choque en particulier, c’est l’absence d’informations relative aux épandages et à leurs conséquences. « Je vois des familles, des enfants, marcher sur la voie verte, sans qu’aucun panneau d’information n’indique les traitements sur les parcelles à proximité. Les journaux évoquent l’absence d’incidence sur la vigne et le vin. Mais on ne parle pas de celle sur la santé des gens. Est-ce que ces produits sont vraiment dangereux ? »
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