« Insecticide mon amour » ou la lutte contre la flavescence dorée
Info-chalon.com est allé à la rencontre du réalisateur
« Insecticide mon amour ». C’est le nom du documentaire réalisé par Guillaume Bodin, 28 ans, ancien ouvrier viticole en Saône-et-Loire. Au moment des premiers traitements obligatoires par arrêté préfectoral, contre la flavescence dorée en 2013, il était au cœur des vignes et a voulu en savoir plus. Un film aux accents militants mais qui pose de pertinentes questions. Cinquante-deux minutes documentées, qui ne manqueront pas d’intéresser les Saône-et-Loiriens. Et de relancer le débat.
Le jeune homme est déjà l’auteur d’un premier film sur la biodynamie, « La clef du terroir ». Après une formation en viticulture au lycée agricole Lucie-Aubrac de Davayé, il a œuvré dans plusieurs domaines du département. Après 2013, il renonce à travailler dans les vignes. Son film, entièrement autoproduit, lui a demandé deux ans d’efforts. Il a interviewé une trentaine de scientifiques, spécialistes des pesticides, agronomes, responsables syndicaux et vignerons. Le préfet de Saône-et-Loire a annulé trois fois un rendez-vous. On voit des défenseurs de l’environnement déplorer l’arsenal « anti-terroriste déployé contre la nature ». Un vigneron à la frontière du Rhône et de la Saône-et-Loire traverse la route entre des rangées de Gamay qui recevront du produit et d’autres qui n’en auront pas. On écoute Emmanuel Giboulot, le viticulteur cote-d’orien devenu icône de la lutte anti-insecticides expliquer pourquoi il a refusé de traiter. Un jeune ouvrier évoque ses nausées. Autant de témoignages, pas tous à charge, mais planent, chez tous les interlocuteurs, des doutes sur la solution imposée en 2013 par la préfecture. InfoChalon a rencontré Guillaume Bodin, « vigneron sans vignes » mais caméra au poing.
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